Je suis débarqué en Syrie en évaluant mes chances de retour à… quinze pour cent, gros max. D’ailleurs, j’en suis pas encore revenu. J’en suis pas encore revenu de l’accueil que les Syriens m’ont réservé. Aucune agressivité. Aucune sollicitation. Aucune indiscrétion sur mes choix vestimentaires ou religieux. Là-bas, même les poignées de main étaient molles à souhait, comme pour dire : « paix, paix jusqu’au bout des doigts, mon ami ».
C'était ça, la Syrie?